Off

Interview du tenant du titre

by adminKBE on avril 28, 2012

Comment qualifieriez vous l’épreuve ?
Laurent Pichon : La course est assez ouverte avec ses parcours usants mais pas non plus excessivement durs ça favorise une course de mouvement. La course est donc abordable pour beaucoup de coureurs, les écarts au classement général sont souvent très faibles et le suspens reste entier jusqu’au final de Rostrenen. Au départ du KBE tous les coureurs peuvent espérer s’imposer.

« Le final au Miniou est mythique »

Laurent Pichon : Le format de 4 étapes en ligne je trouve ça parfait avec 1 première grosse étape usante avec un final relativement plat qui permet de rétablir la situation pour certaines équipes s’il y a lieu. Le lendemain 2 demi étapes c’est difficile pour les coureurs et souvent l’étape de l’après midi pèse dans les organismes et l’on peut avoir une idée des potentiels vainqueurs du KBE ! Le Final de Rostrenen au Miniou est mythique et offre un beau spectacle pour les spectateurs, c’est là aussi que se décide définitivement le classement général sur ce circuit usant mais qui est tout de même abordable c’est pour cela qu’il y a plusieurs arrivées au sprint depuis quelques années.
Personnellement je préfère qu’il y ait 4 courses en ligne plutôt qu’un CLM, qui permet « seulement » aux spécialistes de s’imposer au Général.

Parlez nous de votre duel lors de l’édition 2011 avec Freddy Bichot, le champion de france amateurs ?
Laurent Pichon : Le duel avec Freddy Bichot à été passionnant pour les spectateurs je pense. On s’est un petit peu frictionné dès la 1ère étape et ensuite on ne s’est pas lâché au classement général, j’ai pris le maillot le dimanche matin, il me l’a repris l’après midi mais nous étions encore dans la même seconde. Le lundi c’était un petit peu la guerre des nerfs entre nous, j’ai essayé de me faire oublier, quand il a senti qu’il risquait de perdre le classement général avec la grande échappée du dernier jour il a un peu paniqué et a attaqué sans se méfier de moi. Lorsqu’il s’est relevé j’ai contre-attaqué et j’ai pu revenir sur la tête de course où mes coéquipiers présent à l’avant ont tout donné pour que Freddy ne puisse pas revenir.

« un plateau de plus en plus relevé »

Vous avez participé à de nombreuses éditions du KBE, en amateurs avec le VCP Lorient, puis dans les rangs professionnels avec la formation Bretagne-Schuller. Comment percevez vous l’évolution de l’épreuve au fil des années ?
Laurent Pichon : Depuis que je participe au KBE (2007) j’ai vu l’épreuve passer professionnelle et tous les ans le plateau est de plus en plus relevé avec de nombreuses équipes étrangères, le seul bémol est l’absence d’équipes professionnelles françaises supplémentaires qui boudent l’épreuve alors que le programme de courses est maigre en cette période.

« on se sent en sécurité »

Quel est votre ressenti vis à vis de l’organisation à 100% bénévole ?
Laurent Pichon : Il y a une excellente ambiance au KBE au niveau de l’organisation nous sommes très bien acceuillis au restaurant.En course c’est carré il n’y a aucun souci sur les parties en lignes on se sent en sécurité, je n’ai jamais vu sur le KBE une voiture civile venir perturber les coureurs. Concernant le parcours il est taillé pour les punchers avec ses bonnes bosses raides mais pas trop longues, je le répète c’est une course accessible pour tous les coureurs qui prennent le départ du KBE.

Comments are closed.