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by adminKBE on août 8, 2016

Encore une belle édition du Kreiz Breizh Elites ! – Par Kentin PAUVERT

Voilà, c’est FINI ! L’édition 2016 du Kreiz Breizh Élites s’est terminée par une victoire de Jeroen Meijers au       classement général. La dernière étape s’est aussi achevée par un final haletant et par une magnifique victoire de   Yoann Paillot (Océane Top 16) qui n’attendait que ça mais tout le monde ne repartira pas avec le sentiment d’avoir accompli entièrement leurs objectifs et plus particulièrement Clément Mary. Le jeune cycliste de l’équipe Sojasun Espoir n’aura pas réussi ses objectifs mais reste assez satisfait de son KBE où il aura été présent jusqu’au bout. Avec deux troisièmes places, un top dix, vainqueur du classement par points et une seconde place au général, l’ancien champion de France nous a parlé de sa course. « Il y a une pointe de déception de ne pas avoir accroché une victoire mais dans l’ensemble je suis satisfait de mon KBE, je repars avec le sourire. En plus, il y avait une très bonne ambiance dans l’équipe comme d’habitude, les gars m’ont beaucoup aidé pendant ces trois jours et puis la Bretagne sait recevoir les coureurs et à chaque fois c’est une très belle fête avec beaucoup de monde. »

Il y a ceux qui ont une pointe de déception mais il y a aussi les apprentis comme Enzo Bernard, jeune coureur du Vendée U et espoir première année qui est venu sur le KBE pour acquérir encore plus d’expérience mais aussi pour se confronter à des cyclistes mieux renommés. Avec une seule victoire à son compteur en 2016, le jeune vendéen qui avait été blessé quelques mois auparavant nous a accordé quelques minutes afin de nous parler de son état de forme. « La forme revient depuis le tour de Normandie, je retrouve petit-à-petit mon niveau. » Mais je lui ai aussi posé quelques questions sur sa saison en espoir et sa présence sur le KBE 2016. « Être sur une classe 2 pour ma première année c’est assez spécial parce que ça roule fort mais c’est super. C’est le genre de course que j’apprécie et j’aide mes équipiers. Il y a beaucoup de coureurs français mais aussi d’étrangers qui courent dans des équipes étrangères ce qui me permet de jauger mon niveau et surtout de progresser sur les courses élites afin d’avoir un meilleur niveau. Si on revient à ma saison, il y a un gros changement puisque les distances ne sont pas les mêmes en catégorie junior, ça court différemment. Mes objectifs ont été chamboulés puisque j’ai loupé deux gros mois. » En tout cas ce qui est sûr c’est que le jeune Enzo Bernard en gardera un bon souvenir et n’hésitera pas à revenir dans cette belle région pour prendre le départ du KBE. Bon, maintenant il faut attendre l’année prochaine pour savoir qui succédera au Néerlandais Jeroen Meijers. Vive le sport et vive le vélo !

Kentin

Photo : Maelys Relet

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Valentin MADOUAS – Par Ronan CAROFF

KBE2016_RonanLa 59ème place de Valentin Madouas au classement général du Kreiz Breizh Élites ne reflète en aucun cas sa performance sur les trois jours de course en Bretagne. Avec une belle victoire d’étape le dimanche matin et une course de mouvement tout au long de l’épreuve, le récent champion de France amateur continue sa superbe saison 2016. Vainqueur à une dizaine de reprises cette année, Madouas crève l’écran sous le maillot du BIC 2000, l’équipe qui l’a propulsé sur le devant de la scène cycliste française. On en vient à imaginer une suite de carrière radieuse pour le jeune brestois, qui a tout juste 20 ans.

Valentin Madouas n’a pas entamé son Kreiz Breizh Élites comme il l’aurait voulu. À la recherche de la bonne échappée, il a été victime d’un contre-temps mécanique, et ses chances de bien figurer se sont envolées. En terminant 134ème de la première étape à Plouray à plus de 20 minutes de Guillaume Gaboriaud, il a pu se concentrer sur d’autres objectifs, comme une victoire étape. Contrat rempli dès le lendemain, avec un succès au sprint dans les rues de Callac, devant deux autres talentueux bretons : Axel Journiaux et Alan Riou. Mais son KBE aurait pu s’arrêter là, une spectatrice l’ayant fait tomber involontairement quelques mètres après la ligne d’arrivée. Il parviendra à se remettre de ses émotions pour aller glaner une 5ème place quelques heures plus tard dans le sprint pour la 2ème position sur l’étape de Carhaix, 53 secondes derrière l’opportuniste néerlandais Schulting. Il enfile alors le maillot vert de meilleur sprinteur à l’aube de la dernière étape.

Quand on lui demande à quelques minutes du départ de Plouguernevel s’il ambitionne un nouveau bouquet au sommet de la rue Le Hir, Madouas minimise sa performance, et vante plutôt la puissance du collectif de son équipe. Il ne souhaite pas que les succès ne tournent qu’autour de lui, mais que chacun de ses coéquipiers aient leur chance. Cela ne l’empêchera pas d’attaquer sur le circuit final en compagnie de Peter Schulting pour boucher l’écart sur l’échappée, en vain cette fois. Il prend la 26ème place à Rostrenen, dans le peloton, et cède donc son maillot vert à Clément Mary (Sojasun), qui finit lui 3ème de l’étape et second au classement général.

Avec tous ces bons résultats, on peut se demander quand Valentin Madouas passera à l’échelon supérieur, dans les pelotons professionnels. Bénéficiaire d’un stage la saison dernière chez Bretagne-Séché Environnement, l’expérience n’a pas été répétée en 2016, le BIC ayant été délogé par le VC du Pays de Loudéac en tant qu’équipe réserve. La courte durée du partenariat entre Brest et la formation d’Emmanuel Hubert n’a pas affecté Valentin Madouas et ses coéquipiers, ou ils s’en gardent bien de le crier sur tous les toits. Madouas a donc une occasion de moins de l’emmener au plus haut niveau, mais il ne panique pas pour autant. À une question sur son avenir, il répond que normalement, il devrait passer professionnel d’ici un moment, mais il ne cherche pas à griller les étapes. Et c’est là qu’on reconnaît l’étoffe d’un futur grand : Il n’appréhende pas un passage au haut niveau, et n’est pas gêné de continuer son aventure chez les amateurs, pour se faire un bagage d’autant plus attirant par la suite pour les formations internationales. On risque de le retrouver sur les pentes du Tour de l’Avenir : il fait partie des six espoirs français sélectionnés pour participer à l’épreuve référence des moins de 23 ans.

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