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Articles Jeunes Reporters 2013

by adminKBE on août 3, 2013

« Presse Breizh  Élites » par Antoine Verger

La presse et l’univers Kreiz Breizh Elites sont étroitement liés. Ils miroitent l’un sur l’autre pour façonner les champions de demain. Portrait d’une fusion durable et consentie.

Le bouche à oreille n’est pas suffisant pour créer un événement d’ampleur internationale. Alain Baniel, président du KBE semble l’avoir compris. Les belles plumes des journaux, les photographes, tous jouent des coudes admirablement pour informer le lecteur. Du 27 au 30 Juillet, subissant une amplitude horaire folle, ils ont couvert les quatre étapes. Ils ont pu se consoler : le spectacle était au rendez-vous. Au rythme des dérailleurs, ils ont senti la pression monter.

 Les yeux de la course

Même si parfois la relation entre ces « envoyés spéciaux » et l’organisation surbookée peut être difficile, la presse tient son rang. Sportbreizh, Direct Vélo, Le Télégramme, Ouest France et les autres : tous  mettent la dragée haute pour l’occasion. Ils sont  accroupis, debout, avec leur joli dossard vert « PRESSE » assorti d’un appareil photo de compétition. Ces gens à la prose élégante immortalisent  des souvenirs plus vrais que natures. Ils maintiennent leurs appareils braqués vers les « génies du dérailleur ». A la manière des Jeunes reporters du KBE, les reporters donnent une seconde vie aux événements. Ils sont les yeux de la course mais on les voit pas. Égaux à eux-mêmes, ils aiguisent leur curiosité et entretiennent une relation de confiance avec les cyclistes, même amateurs.

 De l’autre côté de l’article : les coureurs

Les coureurs se disent plutôt « contents » de l’intérêt que leur porte la presse. A l’image de Jean Luc Delpech, coureur français de l’équipe professionnelle Bretagne-Seché. Certes, du haut de ses 33 ans, il n’est pas la jeunesse du KBE. Fort de son expérience, il nous livre une vision lucide de la couverture médiatique, partie intégrante du sport. « En fait, la presse régionale nous suit de très près. Elle nous appelle, nous supporte à chaque performance ou lorsque nous sommes dans une bonne série. Son rôle auprès de nous est surtout la mise en avant aux moments où on marche bien. Cela nous permet de faire parler de notre sponsor aussi. »  explique le coureur périgourdin.

Justement, cette petite semaine a doté les journalistes de bon nombre d’interrogations. Lorsque l’on voit les visages jeunes et livides des coureurs, leurs positions crispées lorsqu’ils lâchent prise, un sentiment fort s’éveille en nous : l’adrénaline. Plus qu’une course cycliste, c’est un dépassement de soi que les journalistes retranscrivent dans leurs articles. L’engagement des cyclistes pour ne pas craquer tient à un objectif : être les prochains Schleck, Taaramae, Riblon … La presse les suivra.

Suivre la route tracée par les champions d’aujourd’hui

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point les années. » disait Corneille. Quels jeunes espoirs perceront ? Nick Van der Lijke (ndlr : il a remporté le général) ? D’autres ? Telle est la question qui taraude le peuple du monde merveilleux qu’est le KBE. La presse se nourrit de ces interrogations. Inscrite au calendrier UCI continental européen, cette course cycliste de la convivialité a tenu son rang. Elle s’est affirmée comme une valeur montante du cyclisme. Ces 4 jours ont été un franc succès tant sportivement que culturellement. « Quel beau pays ! » s’exclamait le directeur sportif de l’équipe norvégienne Oster Hus en quittant le centre Bretagne (Poher).  Seul bémol : la pluie, paramètre ô combien redoutable et redouté en Poher.

Le mot de la fin

Selon Alain Baniel, président de l’épreuve «  Cela aurait été impossible sans l’aide des 943 bénévoles présents ». Un tel engouement est de bonne augure pour la pérennité de l’événement. Et pour cause, «  L’édition 2013 est depuis longtemps finie pour moi. Je travaille sur la course 2014 depuis avril déjà. Je peux d’ores et déjà vous annoncer qu’elle aura lieu entre le 2 et 4 août 2014. » nous éclaire ce même président. Espérons simplement que, reporters et coureurs, soient encore plus inspirés l’année prochaine… Et vive le sport !

« Hennebont Cyclisme le petit poucet du KBE » par Agathe Donnard

Lundi 29 Juillet, le départ de la dernière étape du KBE est donné à Plouguernevel. Le petit poucet du Kreizh Breizh,Hennebont Cyclisme,se prépare a affronter 171 kms pour rallier Rostrenen et l’ arrivée finale de ce périple de trois jours.

Aujourd’hui chez Hennebont la motivation règne, on veut emmener David Chopin à la victoire. Chacun à sa manière se prépare a vivre la dernière étape. Yoann Corbihan pense à la beauté de l’épreuve qui l’attend quant à Aurélien Daniel, il n’a qu’un mot d’ ordre « se surpasser ». Malgré cette ambiance studieuse le début de course commence mal pour David Chopin qui dès le kilomètre 0 est victime d’une crevaison. Cela n’ a pourtant pas réduit la motivation du Hennebontais qui voulait bien faire sur ses terres. L’échappée de la veille de Douglas Dewey, qui préfère s’évader que d’arriver au sprint sachant que ce n’ est pas sa spécialité, continue de donner espoir à l’ équipe. Maxime Cornic me confie sa déception d’ avoir perdu son coéquipier Sam Allen sur une crevaison à un mauvais moment l’ empêchant de réintégrer le peloton lancé à vive allure. En revanche le fait d’être considéré comme  » la plus petite équipe  » le motive car « on attend rien de nous, on peut surprendre ! »
Le reste de l’étape se déroule sans ennuis. Dès l’ arrivée sur le circuit deux Hennebontais sont contraints de mettre pied à terre ayant tout donné pour protéger et entourer leur leader.
Au final David Chopin prend une belle 12éme place mais n’aura pas eu la bise tant attendue des miss du Kreizh Breizh Élite. Pour Yoann Corbihan, « cette course est une bonne préparation pour la saison de cyclo-cross », Aurélien Daniel et Douglas Dewey auront largement atteint l’objectif qu’ils s’étaient fixés en prenant le départ « Finir ! ». Et pour conclure comme le dit si bien Maxime Cornic « être considéré comme la plus petite équipe n’ est pas un problème au contraire ça nous donne envie de nous battre »

Agathe DONNARD

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